Une offre des plus alléchantes... [Pv]

Des bruits de pas se firent entendre dans le vaste hall de la Maison de couture Harper, berceau de l’empire gigantesque du même nom. Systématiquement, à la simple entente de la démarche tranquille mais pleine d’assurance résonnant comme un avertissement sur le dallage d’une propreté mirifique, la jeune femme chargée de l’accueil, mollement affalée sur son comptoir lustré d’acajou, se redressa et prit une pose toute militaire, crispée et mal assurée. Les yeux baissés, elle adressa un « Bonjour Monsieur » tremblotant, et le terrible Monsieur esquissa un vague geste qui signifiait « c’est bon, c’est bon, cessez de trembler, respirez un bon coup, asseyez-vous, et travaillez jusqu’à n’en plus pouvoir aligner deux pensées ».

Telle une nuée de criquets, un bruyant groupe de jeunes filles à l’air surexcité firent leur apparition dans le même temps, ce qui fit se retourner l’homme qui avait depuis des années et des années de labeur acquis un pouvoir silencieux mais très efficace : celui de la fortune et de la célébrité, doublée, aussi, de talent. Les jeunettes se turent aussitôt en apercevant l’icône, pourtant seul, pour qui elles rêvaient toutes de poser et d’enfiler les fabuleux modèles que lui et ses enfants dessinaient.

« Mesdemoiselles, bonjour à vous. A moins que je ne me trompe, vous devez être les postulantes contactées pour le défilé de samedi soir ; filez illico presto vous changer, si vous voulez y paraître. »

La petite troupe, rougissante et follement impressionnée, s’en alla donc emprunter l’escalier pour d’autres horizons, jacassantes et excessives comme des pies. James Harper ne poussa pas le profond soupir de lassitude qui lui montait à la gorge, et s’engagea dans l’escalier aux innombrables marches qui menait au neuvième étage, le dernier, là où il avait installé son bureau officiel. Il ne croisa personne, et les huit paliers furent complètement déserts. Enfin, lorsqu’il poussa la porte de son bureau, il fut envahi par un réel sentiment de calme, car le silence régnant dans la vaste pièce n’était pas oppressant, mais comme rassurant. Ici, il se sentait protégé de toutes attaques, et prodigieusement sûr de lui : le ciel pouvait lui tomber sur la tête, qu’il ne bougerait pas de son grand fauteuil de cuir noir, énormissime cliché du boss mystérieux et austère.

Une grand enveloppe en papier kraft reposait royalement au centre de son bureau, mais James ne prit pas même la peine de l’ouvrir. Ce qu’elle contenait, il l’avait, avec l’aide de ses enfants et collaborateurs William et Kristen, les deux stylistes, peaufiné pendant des semaines et des semaines. Lisa, la benjamine, se chargerait de la photographie, travail qui n’interviendrait que dans quelques jours. Le travail colossal de huit semaines intenses et épuisantes était maintenant concentré là, dans cette minable pochette d’un mètre sur soixante, mais qui allait sans doute se révéler être un nouveau succès pour la Maison Harper : la collection automne-hiver était née, et reposait sagement sur ce bureau sobre et dépouillé. Intense labeur, car la collection était terriblement en retard, cette année-là ; les croquis déjà réalisés avaient semblait-il été avalés par un effroyable bug informatique. Autant dire que la panique générale avait été renforcée par le sentiment dépité d’avoir travaillé pour rien, et que la colère du doyen des Harper avait été des plus mémorables.

Enfoncé dans son fauteuil, dos à son bureau et à l’entrée, son crâne dégarni parvenait à dépasser du haut repose-tête, ce qui donnait une approche impressionnante du grand homme qui reposait dedans, malgré son âge. Plongé dans ses pensées, il ne marmonna qu’un « entrez » songeur lorsque des coups se firent entendre à sa porte. Puis, seulement au bout de quelques minutes interminables :

« Ne croyez pas que je vous ait oublié, au contraire : asseyez-vous donc, mes enfants. Je vous rassure tout de suite, votre grand-père ne vous a pas fait venir ici uniquement pour admirer la triste décoration de mon bureau. »

Et sur ces paroles sibyllines, James Harper fit pivoter avec classe et souplesse son fauteuil, qui ne laissa échapper aucun grincement plaintif qu’il abhorrait. Puis, avec une insupportable lenteur, un sourire mystérieux aux lèvres, il observa tranquillement les trois jeunes gens sur lesquels le vieux Harper entendait fonder l’avenir.

Grace était l'une des trois jeunes gens qui se trouvait dans le Bureau du Grand et très Célèbre James Harper. James l'avait appellée, il y a deux jours et l'avait convoquée avec Sarah et Lucas. C'est deux cousins d'amour de la vie ! Long surnom nan ? x) Grace s'était levée assez tôt et oui son grand-père était pas mal matinale. Enfin, Grace se leva et alla s'habiller et pris un slim bleu Harper ! Evidemment en étant une, elle avait tous en avant-première. Enfin ce Slim Bleu existait en plusieurs bleu différents et elle avait pris un bleu moyen genre le bleu de son t-shirt Superman. Elle avait mis une chemise Blanche qu'elle avait rentrés dans son slim mais tout en restant bouffante et avait mis des bretelles qu'elle avait accrochées à son slim. Elle avait mis des chaussures à talons noires, arrondis au bout et ouvert. Grace s'était attachées les cheveux en queue de cheval et avait mis des créoles en argent de taille moyenne. Grace avait mangée le petit déjeuner et avait attrapée son gros sac en argent et avait mis ses lunettes mouches sur son nez. Elle prit sa voiture et alla en direction de la maison de Couture.

Elle alla se garée dans le parking privée de la Maison de Couture et alla et entra dans la maison de couture. Quand elle entrit, elle vit l'hôtesse d'accueil et la salua d'un de ses plus beaux sourires. Elle vit qu'il y avait pleins de filles qui était à moitié coiffée et maquillée. L'entrée de Grace avait fait atterir le silence dans la salle et vit que toute les filles la regarder. Peut-être qu'elle se disait que Grace avait de la chance d'être une Harper. A vrai dire, Grace ne s'était jamais rendue compte de la chance qu'elle avait pour la bonne et simple raison qu'elle était née dans cela et qu'elle avait toujours vécu cela.

Grace ne leurs adressa pas un mot car elle n'avait rien à leurs dire enfainte. Elle se diriga directement vers le bureau de son grand-père et quand elle entra, elle vit qu'il y avait déjà ses cousins et dit :

- Coucou Papy ! Tu vas bien ?

Elle alla lui faire la bise et fit la bise également à ses deux cousins en leurs
disant

- Vous allez bien ?

Grace s'assia sur une des chaises et écouta son Papy parlait. Puis, elle ne put s'empêchait d'ajouter

- C'est sûr ta déco elle est pas top top !

Elle se mit à rire.

Lucas avait mis son reveil assez tôt aujourd'hui, eh oui, ça ne lui arrivait pas souvent d'habitude mais aujourd'hui n'était pas un jour comme les autres, en effet, son grand-père l'avait demandé dans son bureau en debut de matinée avec deux de ses autres cousines, Grace et Sarah.
Une fois douché et habillé de façon simple mais pas négligé, il pris un café bien fort pour lui mettre toutes les idées en place et sortit de la maison en claquant la porte derriere lui, un peu penssif.

Depuis que son grand-père lui avait donné se rendez-vous, il ne cessait de se demander le pourquoi du comment. Biensur, ce n'était pas rare qu'il le voie, même s'il était tres occupé, il avait souvent un peu de temps a conssacrer a sa famille et surtout a ses petits-enfants mais là, le fait qu'il doive y aller avec ses deux cousines le déroutait un peu.

Enfin bref, il monta dans sa voiture et se rendit jusqu'à la maison de couture dans laquelle il entra sans plus de cérémonie. Il salua la receptionniste d'un signe de tête accompagné d'un sourir et monta directement vers le bureau de son grand-pere. Il croisa au passage, une bande de filles, surement des mannequins mais ne leur accorda aucuns regards, il avait trop l'habitude d'en voir d'éffiller ici pour s'en soucier plus que ça. Arrivé devant la porte, il toqua et entra dans le grand bureaux, James était assis dans son fauteuil, dos a la porte mais il ne dit rien et Luke en fit de même. Il avait un grand respect pour ce grand homme qui gérait a la perfection une entreprise mondial a present et qui était tres influent dans tout les secteurs. Entra derriere lui ses deux cousines a qui il fit la bise puis il observa Grace aller directement faire de même avec leur grand pere. Il ne put s'empecher de sourir et la suivie finalement pour revenir ensuite s'assoir a coté d'elle.

Luke rigola a la remarque de sa cousine puis ajouta a son tour

C'est claire, il y a mieu pour un chef d'entreprise !!